- Ataxies et paraparésies spastiques
- Atrophie multisystématisée
- Démences rares
- Dystonies et mouvements anormaux
- Leucodystrophies
- Maladie de Huntington
- Maladies inflammatoires rares du cerveau et de la moelle
- Narcolepsies et Hypersomnies rares
- Maladies vasculaires rares du cerveau et de la rétine
- Syndrome Gilles de la Tourette
- Syndrome neurologique paranéoplasique et encéphalite autoimmune
- NBIA
Les syndromes neurologiques paranéoplasiques (SNP) et encéphalites autoimmunes (EA) sont des maladies rares qui sont parfois associées à un cancer.
La plupart dépendent d’un processus auto-immun impliquant des antigènes antineuronaux. L’identification des autoanticorps dans le liquide céphalorachidien ou le sérum permet d’affirmer le diagnostic de SNP ou EA.
Leur haute spécificité (> 90%) permet d’orienter si nécessaire la recherche du cancer qui devra être traité rapidement afin de stopper la réaction autoimmune. Les traitements immunomodulateurs sont utilisés pour traiter ces pathologies.
Les neuropathies paranéoplasiques peuvent être sensitives, motrices ou les deux ; elles sont souvent sévères et invalidantes et apparaissent dans la plupart des cas avant le diagnostic du cancer ou au moment d’une récidive. La prise en charge du cancer est une urgence thérapeutique et seul son traitement pourra éventuellement permettre une stabilisation des symptômes.
Les encéphalites autoimmunes, généralement d’évolution subaigue, associent des crises épileptiques, des troubles cognitifs et psychiatriques. Elles sont secondaires à la présence soit d’un anticorps à cible intracellulaire (HU, CV2, MA2) et sont alors souvent associées à un cancer, soit à la présence d’un anticorps à cible membranaire (NMDAr, LGI1) et surviennent en l’absence de cancer.
En cas de détection d’un anticorps, un traitement immodulateur doit être rapidement entrepris.
Encéphalite à anticorps anti NMDAr
Ces encéphalites surviennent préférentiellement chez les sujets jeunes et sont responsables d’altération du comportement avec des symptômes psychotiques, des mouvements anormaux, et une atteinte neurovégétative. Le diagnostic est fait sur la ponction lombaire (présence d’anticorps anti NMDAr). Un tératome doit être recherché et les traitements immunomodulateurs doivent être débutés rapidement.
Encéphalites à anticorps anti LGI1
Ces encéphalites surviennent préférentiellement chez les patients de 60 ans et provoquent des troubles cognitifs, des crises d’épilepsies et une hyponatrémie. Le diagnostic se fait sur la présence d’anticorps anti LGI1 dans le LCR ou le sérum. Il est très rare qu’un cancer soit présent. Un traitement immunodulateur doit être rapidement entrepris.
Neuropathies paranéoplasiques
Ces neuropathies peuvent être sensitives, motrices ou les deux ; elles sont souvent sévères et invalidantes. Elles apparaissent dans la plupart des cas avant le diagnostic du cancer ou au moment d’une récidive. La prise en charge du cancer est une urgence thérapeutique et seul son traitement pourra éventuellement permettre une stabilisation des symptômes.
Cérébelite paranéoplasique
Responsable d’un syndrome cérébelleux sub aigu intense, ces cérébelites sont le plus souvent secondaire à la présence d’un anticorps anti YO secondaire à un cancer gynécologique. La prise en charge du cancer est une urgence thérapeutique car la destruction des neurones du cervelet par les anticorps est irréversible.