- Ataxies et paraparésies spastiques
- Atrophie multisystématisée
- Démences rares
- Dystonies et mouvements anormaux
- Leucodystrophies
- Maladie de Huntington
- Maladies inflammatoires rares du cerveau et de la moelle
- Narcolepsies et Hypersomnies rares
- Maladies vasculaires rares du cerveau et de la rétine
- Syndrome Gilles de la Tourette
- Syndrome neurologique paranéoplasique et encéphalite autoimmune
- NBIA
Les neurodégénérescences avec accumulation intracérébrale en fer (NBIA)
Les neurodégénérescences avec accumulation intracérébrale en fer (NBIA) forment un groupe hétérogène de pathologies neurologiques héréditaires caractérisées par des dépôts de fer anormaux dans le cerveau qui sont à l’origine de manifestations cliniques associant des symptômes moteurs (syndrome extrapyramidal, syndrome pyramidal, syndrome cérébelleux, épilepsie), des troubles comportementaux, des troubles cognitifs (déficience intellectuelle, déclin cognitif progressif, syndrome frontal) et des troubles sensoriels (baisse de l’acuité visuelle par atrophie optique ou rétinite pigmentaire) de degrés très variables. De grandes variations cliniques sont observées selon l’âge du patient mais également entre et à l’intérieur même des différents sous-groupes de NBIA. L’évolution est lentement progressive. Seuls des traitements symptomatiques sont actuellement disponibles. Les modes de transmission sont variables d’une NBIA à l’autre.
Actuellement, 15 gènes impliqués dans ces pathologies ont été identifiés et ceux-ci sont reliés à 4 grandes voies physiopathologiques : le métabolisme du fer, le métabolisme lipidique, l’autophagie ainsi que le métabolisme énergétique cellulaire.
Neurodégénérescence par déficit en panthotenate kinase (PKAN)
Il s’agit de la plus fréquente des NBIA. L’âge de début est infantile ou juvénile. La surcharge intra-cérébrale en fer apparait avant le début des signes cliniques et se caractérise par le signe de « l’œil de tigre ». Le mode de transmission héréditaire est autosomique récessif. Les mutations responsables sont localisées dans le gène PANK2 qui produit une protéine essentielle dans la biosynthèse du CoA et joue un rôle central dans le métabolisme des acides gras et des lipides complexes.
Neurodégénérescence associée à une protéine bêta-propeller (BPAN)
La neurodégénérescence associée à une protéine bêta-propeller (BPAN) est une NBIA liée à l’X. Cette pathologie est causée par une mutation du gène WDR45 codant une protéine participant au processus d’autophagie. Ce défaut d’autophagie entraîne une accumulation de fer neurotoxique au sein des noyaux gris centraux. Le BPAN est caractérisé par un début précoce avec un retard de développement, des problèmes de motricité, d’apprentissage et de langage chez l’enfant progressant vers des troubles moteurs et cognitifs chez l’adulte. La surcharge intra-cérébrale en fer apparait secondairement après le début des signes cliniques.
Neuroferritinopathies
Le début des symptômes est tardif, à l’âge adulte, éventuellement après l’âge de 50 ans. Le mode de transmission héréditaire est autosomique dominant. Le gène impliqué FTL produit la chaine légère de la ferritine, protéine de stockage du fer dans l’organisme. La maladie résulte donc d’une altération de la régulation du métabolisme du fer dans le cerveau.
Neurodégénérescence associée à PLA2G6
Cette affection est très hétérogène et fait partie du groupe des NBIA ou neuro-dégénérescence avec surcharge cérébrale en fer. Selon les formes et les mutations, l’affection peut se traduire par une dystrophie neuro-axonale infantile avec retard mental, troubles moteurs, spasticité, des troubles de la marche et de l’équilibre, une spasticité, un syndrome parkinsonien et dystonique, des troubles cognitifs et une atrophie cérébelleuse, ou syndrome dystonie-parkinsonisme avec rigidité et postures anormales. Le gène responsable code pour une phospholipase (iPLA2 β), qui joue un rôle dans la membrane des neurones.
Dystonie-parkinsonisme de l’adulte
Dystrophie neuroaxonale infantile